A TABLE !


INITIATION AU LANGAGE CINÉMATOGRAPHIQUE & VALORISATION DES ARCHIVES

Parcours de pratique cinématographique autour de l’art du montage grâce à l’utilisation de la table Mash-Up et à partir d’images d’archives issues de la cinémathèque de Bretagne.
Ce parcours est à destination des élèves à partir du cycle 3.
Si vous souhaitez plus d’information sur ce parcours , n’hésitez pas à nous contacter sur adminsitration@makiz-art.fr

En 2022 et 2023, deux classes de 5e de l’Académie de Nantes ont bénéficiées de ce parcours. Nous avons également partager la table mash-up pour une après-midi  » A TABLE!  » à la médiathèque Le passe-Muraille de St-Julien-de-Concelles et lors du festival Les docs de Noirmoutiers.

LE MONTAGE AU CINÉMA
Le montage est l’art complexe et subtil, d’assembler des plans (des images fixes ou en mouvements, des sons…) pour former des séquences et enfin aboutir à un film. Le montage donne littéralement vie au film, à l’histoire et crée du sens entre les plans. Le montage véhicule le sens et donne un sens aux images, y compris à celles qui n’en ont pas séparément. Le montage, c’est créer des rapports entre des images isolées.


LA TABLE MASH-UP
La Table Mash-Up est un outil pédagogique permettant de faire un montage simple sans aucune connaissance préalable. L’étape du montage est souvent négligée lors des ateliers de réalisation. Bien souvent, l’intervenant manipule seul l’ordinateur ou monte le film en dehors du temps d’atelier. Dans la plupart des cas, le montage est perçu comme une étape technique nécessitant l’usage d’un ordinateur, et non comme un élément structurant du langage cinématographique. La Table Mash-Up permet de se détacher de l’ordinateur en proposant la manipulation d’objets tangibles pour l’étape de montage. Cet outil, permettant l’apprentissage par le « FAIRE » et par la manipulation concrète des participants, correspond à notre manière de appréhender l’éducation à l’image à Makiz’art.


CONCRÈTEMENT
Du point de vue des participants, il s’agit d’une table au centre de laquelle se trouve une plaque de verre. Sur la table se trouvent 3 sortes de cartes : des cartes « image », où sont imprimés des photogrammes, des cartes « musique » et des cartes « outil ». Lorsqu’un participant pose une carte « image » sur la plaque de verre, le plan correspondant est diffusé sur grand écran. Il est ensuite possible, avec les outils « couper le début » et « couper la fin » d’ajuster la longueur du plan. Quand plusieurs cartes sont posées en même temps, des vignettes, correspondant aux différents plans, s’affichent. Elles sont numérotées dans l’ordre de lecture choisi par l’utilisateur. Il suffit alors de poser
la carte « monter le film » pour diffuser le montage. Puis, les participants peuvent ajouter une musique, enregistrer une voix off en direct et récupérer le film monté sur clé USB.


LA CINEMATHÈQUE DE BRETAGNE
Pour souligner l’importance de la compréhension et de la contextualisation historique des images, Makiz’art s’associe à la Cinémathèque de Bretagne, qui ouvre pour l’occasion son fonds d’archives et permet à l’association l’utilisation de celui-ci comme matière première dans les ateliers de pratique…


OBJECTIF
D’un point de vue pédagogique la table-mash-up permet un questionnement autour de l’utilisation des images par le biais du fonds des archives de la cinémathèque de Bretagne. Elle permet également une sensibilisation au langage cinématographique par une initiation à l’art du montage. Par exemple : Comment construire un récit court ? Comment détourner le récit avec le son ajouté ? Comment jouer avec le cadrage et le hors-champ ? Détourner ou accentuer les images par l’utilisation de voix off ou in, par le bruitage ou la musique… Ce double intérêt pédagogique permet de proposer aux participants un décryptage des images et des médias et un questionnement autour de leurs usages des images, en tant que spectateurs mais également utilisateurs, créateurs.

Sources images : Cinémathèque de Bretagne, Dakar 1977 de Poupon Henri, 1977, Campagne de « la Jeanne d’Arc » et du « La Grandière » de Bellec François, 1956 et Inlandsis – Extrait de Masson Jacques, 1959