1 mois pour réaliser 1 film autour d’un autre film. Voila la situation de départ de ce dernier voyage CineMassCoop.
Le but de ce voyage était tout autant de préparer l’arrivée et le tournage du film « Yaadikoone » de Marc PICAVEZ que de permettre au groupe CineMassCoop de s’impliquer dans un projet professionnel afin de leur donner de nouvelles billes pour voler de leur propre ailes.
C’est donc avec ces envies que nous sommes arrivés à Rufisque, avec des idées de projets mais surtout l’envie d’écouter et de prendre en compte les projets des stagiaires pour que ce soit réellement leur film qui soit produit en fin de session, que nous n’ayons qu’un rôle d’encadrants technique et de régie.
Une première phase d’écriture s’est mise en place avec le groupe durant laquelle nous avons exposé nos propositions, les besoins de la production du film, la finalité du projet (créer un ou plusieurs objets cinématographiques gravitant autour des sujets du film et du tournage) et écouté les leurs afin de créer un film qui combine tout cela. Temps durant lequel nous avons aussi remis en route le processus de création de l’association CineMassCoop pour que cette structure existe et ai une légitimité.
Le groupe s’est vite arrêté sur l’envie de créer un making of du film pour à la fois pouvoir raconter l’histoire de la ville et du quartier du tournage mais également avoir un pied dans un tournage professionnel. De plus, certains stagiaires ont pu intégrer l’équipe de tournage (mise en scène, son, image).
Une fois la forme arrêtée nous avons mis en place en relation avec l’équipe de « Yaadikoone » un planning de tournage sur les différents décors pour pouvoir capter les moments les plus représentatifs du film sans créer d’interférences avec le bon déroulement de ce dernier.
Chaque journée de tournage s’est donc organisée en différents temps et équipes. Sur les décors du tournage pour capter le travail de l’équipe, réaliser des interview des différent éléments de cette dernière. Dans différents quartiers de Rufisque et lieux marquant du quartier d’Arafat plus précisément afin de raconter l’histoire de cette ville et habiller le documentaire. Et enfin à la maison des éclaireurs (notre camp de base) pour dérusher, monter, traduire les interviews en wolof et autres instants de post production.
Cette session a donc permis à ce groupe de stagiaires de réaliser leur premier « film de commande » en collectif, de s’impliquer dans un tournage produit et donc d’apprendre de la part des équipes de ce dernier, de créer leur structure, de commencer à se mettre en place un réseau professionnel au Sénégal mais surtout de devenir un vrai collectif de réalisateur possédant des moyens et des compétences reconnues.
Quelques images…